Voici une petite photo ou on voit en premier plan une surface paillée ( c'est ma méthode de désherbage préférée ) qui sera d'ici quelques mois le début de notre potager : j'étale des cartons si j'en ai, puis une bonne couche de paille d'environ 20 cm, le sol ne gèlera pas dessous pendant l'hiver, les vers de terre vont se charger d'aérer et d'ameublir le sol, et l'herbe va arrêter de pousser et se décomposer gentiment. D'ici quelques temps, il me faudra juste griffer un peu la terre en surface pour y faire des plantations, j'ai expérimenté plusieurs fois cette technique avec succès.
Et puis en arrière-plan, il y a le verger principal. Pommiers, pruniers, cerisiers, pêchers et abricotier nous fournirons je l'espère de belles récoltes dans les années à venir.
Il nous reste beaucoup d'autres espèces à planter mais on verra ça l'automne prochain. On a mis en premier nos fruitiers prioritaires.
Novembre 2010, on a préparé la terre devant la terrasse sud pour aménager un premier parterre de fleurs qui seront peu exigeantes et apprécieront d'être en plein cagnard.
On a choisi de poser un reste de géotextile, qui sera ensuite camouflé par un paillis végétal ou minéral, à voir...
Lavandes, sauges, millepertuis, anémones devraient s'y plaire.
Jeudi 23 décembre 2010, les pluies de ces dernières semaines se sont révélées assez généreuses, les mares s'en portent au mieux, j'ai pris cette photo derrière le vitrage fixe de la cuisine, j'adore cette vue, le paysage est tout à fait à mon gôut.
J'ai expérimenté en cet automne 2010 la technique de bouturage dite " en plançon ". Cela consiste à faire un trou à la barre à mine le plus profond possible ( au moins 50 cm ) à l'endroit choisi et d'y mettre des rameaux de 1 à 4m de long . Cette technique n'est possible qu'avec quelques espèces à fort pouvoir d'enracinement, pour ma part, j'ai mis du noisetier, de l'osier et du peuplier-tremble. Je ferais un petit retour d'expérience dans un an pour dire si ça à marché...
Retour d'expérience du bouturage en plançon, 1 an après : Il n'y a que l'osier qui a survécu à la sécheresse du printemps 2011, particulièrement chaud. Noisetiers et peuplier-tremble n'ont pas survécu, il aurait fallu les arroser un peu, mais ce n'était pas mon but.
Le potager et la phyto en décembre 2011 :
Le potager a sa taille définitive, environ 180 m², et les roseaux dans la phyto auront bientôt des racines qui épurent l'eau au maximum.